
Je frôle la main de Juan à mes cotés et je me plonge dans son regard plissé de rides, il me sourit. Sa tignasse poivre et sel m’émeut sans que je ne sache trop pourquoi. Au bord du grand lac, mon fils, devenu homme, joue avec ses propres enfants. Le temps se conjugue à mes souvenirs qui s’effacent dans les reflets de l’eau douce. Miroir de mes instants passés. Je passe une main dans ce qu’il me reste de ces boucles folles, teintées d’acajou, qui m'entourent le visage. Je sens son bras m’entourer de tendresse. Sereine. Je me fonds dans le tableau de ma vie.
Utopie réfléchie en 2006...
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